• L'écrit Terre D'Asile ou Les Cris Pour en Sortir

    Temps d'un temps ou l'écriture pouvait être à quatre mains
    Temps d'un temps où l'écriture nous parlait de demain


    La mort dans l'âme L'espoir déchiqueté
    La vie dérape il est étiqueté
    Plus d'espoir elle a tout ravagé
    Plus d'espoir il est dégagé
    Elle c'est la drogue
    Son seul dialogue

    Sa vie une opprobre
    Jamais plus sobre

    Sa raison se dérobe à l'Envie
    La mort devient La vie........

    Dans le Doute, Abstiens Toi

    .*´¨ ) ?
    ¸.?´¸.?´¨) ¸.?*¨) ?


    Pas Banal

    Le corps meurt du mal (Arthur Unbeau)

    C'est un trou plein d'ordures où vente un mauvais air,
    Ammochant lentement les âmes par millions
    D'arpent ; où le soleil, la campagne et la mer,
    Fuient ; c'est très sale et rien ne pousse des sillons.

    En fin de jeûne, en alerte, parvenu,
    Un eunuque craignant d'être pris à son jeu,
    Sort ; il a attendu son herbe, bienvenu,
    S'étale à même une terre craquelée par le feu.

    Un pied dans le cercueil, il se tord. S'écroulant comme
    Fatigué de cette ultime parade, il s'assome :
    Piqûre, perce-le tendrement : plusieurs frois. (x2)

    Le défunt est déjà sonné par l'héroïne ;
    Et sono corps en sommeil, soudain vers les abîmes,
    Vacille. Il a deux trous rouges dans le bras droit. (x3)

    L'Original

    Le dormeur du val (Arthur Rimbaud)


    C'est un trou de verdure où chante une rivière,
    Accrochant follement aux herbes des haillons
    D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
    Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.

    Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
    Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
    Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
    Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.

    Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
    Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
    Nature, berce-le chaudement : il a froid

    .

    Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
    Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
    Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.


    .*´¨ ) ?
    ¸.?´¸.?´¨) ¸.?*¨) ?


    VOIX OFF

    Il a toujours écrit et m'a toujours surprise
    Il n'avait pas l'air
    Et maintenant il prend L'air

    Je lui souhaite de surmonter
    Je lui souhaite de décoller


    Il en parle et l'a mis en Image

    C'est un Ami qui vit avec l'écrit
    c'est un Ami pour qui la vie est un cri

    Je me demande Pour qui l'écriture
    Je me réponds Pour expier la torture

    Ami de Lycée
    Ami délaissé


    Tout cela n'est pas que romance
    Je découvre et entre dans la danse


    Fruit d'un partage


    Temps d'un temps ou l'écriture pouvait être à quatre mains
    Temps d'un temps où l'écriture nous parlait de demain

     

     

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 25 Novembre 2010 à 23:13

    l'écriture permet beaucoup de choses, partager, communiquer, se soulager

    bises

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